Les composantes des milieux naturels :
- composantes physiques et chimiques (caractéristiques climatiques, topographiques, pédologiques et géologiques de l’aire d’étude ; paramètres structurant les habitats, la faune et la flore et expliquant le fonctionnement des milieux ; conditions morphologiques et régime hydrologique des cours d’eau ; caractéristiques physico-chimiques des sédiments et de l’eau ; fonctionnement hydrogéomorphologique des cours d’eau et zones humides ; etc.) ;
- composantes biologiques (présence d’habitats naturels, d’espèces végétales et animales remarquables et/ou protégées pré-identifiées ; description de la répartition spatiale, de l’abondance et de l’état de conservation de chaque habitat naturel et/ou de chaque population, notamment au niveau européen (cf. directive « Habitats, faune, flore ») et national (listes rouges nationales et régionales, etc.) ;
- les liens fonctionnels entre les espèces et leurs milieux (habitats d’espèces) (description des habitats des espèces végétales et animales présentes, en indiquant ceux nécessaires au bon déroulement de leur cycle de vie (aire de repos, sites de reproduction, etc.) ;
- les continuités écologiques (trame verte et bleue) : pour les milieux terrestres et aquatiques, une approche de type « écologie du paysage » (approche territoriale) est développée ; pour les cours d’eau et les milieux associés, la circulation des espèces selon les axes longitudinaux (amont/aval) et latéraux (chenal principal/annexes hydrauliques) est étudiée ;
- les fonctions écologiques des écosystèmes (ex. : zones d’expansion des crues, fonctions de régulation hydraulique, d’épuration de l’eau, de piégeage des particules ou d’échanges gazeux végétation atmosphère remplies par certaines zones humides) ;
- les services écosystémiques, notamment ceux bénéficiant aux populations concernées par le projet (usages) ;
- les espèces exotiques envahissantes (par espèce : présence, répartition et abondance sur l’aire d’étude) ;
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