Objectifs
Les mesures de compensation ont pour objectifs :
- d’apporter une contrepartie aux incidences négatives notables, directes ou indirectes, du projet sur l'environnement qui n'ont pu être évitées ou suffisamment réduites (cf. article R. 122-13 du code de l'env. relatif aux études d'impact, mais applicable par analogie aux autres procédures) ;
- et de maintenir voire de rétablir la qualité environnementale et les fonctions écosystémiques associées aux milieux naturels.
Elles visent l'absence de perte nette voire un gain de biodiversité, ce qui signifie un bilan écologique neutre pour le projet voire une amélioration globale de la valeur écologique d'un site et de ses environs (articles L. 110-1 et L. 163-1 du code de l'env.).
Nature des mesures
Selon les lignes directrices ERC (MEDDE, 2013), une mesure de compensation est en priorité une « action écologique » telle que :
Restauration |
+ Mesures de gestion conservatoires |
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Réhabilitation |
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Création / renaturation |
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Ainsi, les mesures de compensation doivent être en « nature ». Un versement financier peut constituer une mesure de compensation uniquement lorsqu’il est directement affecté à une action écologique qui respecte les principes réglementaires édictés au code de l’env.
D’autres types de mesures peuvent être acceptées au titre de la compensation, mais à titre exceptionnel et sous conditions :
Evolution des pratiques de gestion |
! Cette mesure est acceptable uniquement dans le cas particulier où il est démontré que l’évolution des pratiques de gestion génèrera un gain écologique substantiel |
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Préservation/ sécurisation d’un milieu naturel |
! Cette mesure est acceptable uniquement si :
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